Comme Jean-Luc Delarue et Eric Woerth, Sexion d'assaut fait une douloureuse expérience. Celle du bad buzz. Pas de coco ni d'enveloppes garnies pour le groupe préféré des skyblogs, mais une homophobie sans complexe. Etonnant pour un groupe de rap pas vraiment connu pour la virulence de ses textes. Sexion d'Assaut est sûrement plus populaire dans les collèges que dans les halls d'immeuble.
Mais il faut bien avouer que niveau "dérapages anti-gay”, Sexion d'assaut, est allé très loin. La preuve avec cette interview du groupe dans le magazine International Hip Hop. L'entretien est paru en juin, mais ce n'est que la semaine dernière qu'il s'est diffusé sur Internet. “Pendant un temps, on a beaucoup attaqué les homosexuels parce qu'on est homophobes à cent pour cent et qu'on l'assume”. Mais marketing oblige, la formation précisait que leur homophobie “assumée” ne l'était pas tant que ça: "on essaie de ne pas trop insulter certaines catégories de gens qu'on ne comprend pas pour ne pas choquer notre public. On ne peut pas se permettre de dire ouvertement que pour nous, le fait d'être homosexuel est une déviance qui n'est pas tolérable”.
Depuis le bad buzz fait son effet: leurs titres sont interdits d'antenne sur Fun Radio et NRJ. La radio a aussi décidé d'annuler la participation de Sexion d'assaut à "NRJ @ school", une opération de com dans laqu