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Johnny, une expertise, deux lectures

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Médecins. Le rapport rendu hier ne clarifie pas les responsabilités sur l’opération contestée de la star.
Montage présentant Johnny Hallyday à Los Angeles en mai 2010 et le docteur Stéphane Delajoux à Paris en janvier 2010. (© AFP Bouys / Laban-Mattei)
publié le 1er octobre 2010 à 0h00

Bien opéré, mais mal suivi. C’est en substance ce qu’on a pu comprendre des résultats de l’expertise judiciaire sur le dossier médical de Johnny Hallyday, qu’on attend depuis des jours, que dis-je, des semaines. Enfin, se réjouissait-on, hier, on allait savoir qui est responsable de la catastrophe de décembre 2009 qui a failli coûter la vie à l’icône, signé la fin de la tournée 66, coûté un max à son ancien producteur, Jean-Claude Camus, remplacé le mois dernier par Gilbert Coullier.

Son neurochirurgien, le très médiatique Stéphane Delajoux ? Une erreur médicale lors de l'intervention ? Un manque d'information du patient ? Johnny lui-même qui n'aurait pas écouté le docteur ? Un abus d'alcool dont les mauvaises langues ont, euh, soupçonné l'inoubliable interprète d'«A forceuh d'alcoleuh et de filleuh trop belleuh» ? Eh bien, macache pour une fin tranchée dans le rapport de 90 pages des docteurs Bertrand Gachot et Marc Tadié, neurochirurgien et infectiologue. Et le fait que les avocats se félicitent des résultats, chacun pour sa partie, n'aide pas à la transparence sur cet épineux dossier.

Alors que l'avocate du fauve aux yeux de laser, Me Virginie Lapp, jointe par Libération, a déclaré que les experts français «ont conclu à des fautes caractérisées directement imputables au Dr Delajoux», l'avocat de ce dernier, Me Hervé Temime, avance qu'au contraire, l'intervention chirurgicale pratiquée à Paris s'était «déroulée