Le juge d’application des peines de Melun a rejeté mardi la demande de libération conditionnelle du chanteur algérien de raï Cheb Mami, condamné à cinq ans de prison pour tentative d’avortement forcé de son ex-compagne.
Cheb Mami avait fait une «demande de libération conditionnelle parentale concernant son fils» de 2 ans, né durant la cavale de l'artiste en Algérie, a expliqué Me Khaled Lasbeur.
Le juge d'application des peines de Melun, ville où Cheb Mami est incarcéré, a «rejeté» cette demande de libération «car son enfant ne vit pas en France mais en Algérie», a poursuivi l'avocat, ajoutant que le chanteur allait faire appel. Selon lui, la loi «n'exige pas que l'enfant ait sa résidence en France mais chez le père» et «c'est le cas, car avant son incarcération Cheb Mami, sa femme et son enfant vivaient ensemble en Algérie».
Cheb Mami a été condamné le 3 juillet 2009, notamment pour des «violences» avec circonstances aggravantes en 2005 à l'encontre d'une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison.
En août 2005, celle-ci affirme avoir été amenée de force dans une villa à Alger après qu’elle eut annoncé sa grossesse au chanteur, qui y était opposé. Elle dit y avoir été droguée et séquestrée, affirmant que deux femmes et un homme ont tenté de lui faire un curetage. Elle a finalement donné naissance à une fillette aujourd’hui âgée de 4 ans.
Le chanteur, après deux ans de fuite en Algérie, avait déc