Artiste confidentiel du label californien Stones Throw à qui l'on doit notamment Madlib, J Dilla, Oh No…, Aloe Blacc (prononcez Aloé) est devenu le nouveau chanteur soul incontournable de l'été avec sa rengaine entêtante I Need a Dollar.
La série télé How to Make it in America, diffusée sur la chaîne HBO aux Etats-Unis, qui a dans son catalogue, The Wire, Les Sopranos, ou Weeds, en a fait son générique, et le buzz a rejoint l'Europe. Dans la foulée, il sort du coup son deuxième album Good Things, à la grande surprise dans le même ton, très soul, de ce premier titre. Cet ancien rappeur de Los Angeles, converti donc comme d'autres (Mayer Hawthorne, Raphaël Saadiq, Plan B…) à la soul de leurs parents, sera jeudi soir au Trabendo à Paris.
Son précédent ouvrage, Shine Through, sorti en 2006, était plus éclectique, plus à l'image de son identité multiculturelle : jeune noir, né de parents panaméens hispanophones, et qui a grandi dans le comté blanc d'Orange County à Los Angeles. Aloe Blacc avait ainsi repris en espagnol Ordinary People du chanteur neo soul John Legend, et en avait proposé une version salsa réjouissante. On trouvait aussi des titres hip hop ou presque dancehall comme Are you Ready ?, morceau avec lequel il débutera son concert jeudi soir.
Joint au téléphone alors qu'il est en tournée en Allemagne, il explique sa nouvelle direction artistique : «Sur cet album, je voulais me concentrer sur un s