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Libération
Critique

Les seventies courtisées

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Show-biz. Les années 70 reprennent des couleurs, comédies musicales en tête, avec Abba, Joe Dassin Mike Brant…
publié le 10 novembre 2010 à 0h00

Entendu un matin à la radio, un quidam à la sortie du Grand Rex : «Ce n'est pas de la nostalgie, c'est juste le plaisir de réentendre des chansons qu'on écoutait il y a trente ou quarante ans.» Soit ! Nonobstant le distinguo passéiste (ou pas), les faits sont là, édifiants : ces temps-ci, les années 70 nous vrillent les tympans, ressemelées à grand renfort de spectacles, citations, scores, commémo et autres rééditions. Paul McCartney assure la promo des Wings, son groupe post-Beatles dont l'exaltant Band on the Run remonte à la surface ; Bruce Springsteen exhume, sous le titre The Promise, les chutes de The Darkness on the Edge of Town ; et Patti Smith s'apprête à relancer Horses live. Au cinéma, dans Potiche, la comédie socio-politique griffée 77 de François Ozon visible dès aujourd'hui, Deneuve et Depardieu s'étreignent sur Viens faire un tour sous la pluie, d'Il était une fois ;le Nom des gens (qui arrive le 24 novembre) mentionne Anne-Aymone Giscard d'Estaing (chapeau !) et les mérites oubliés du Bétamax (format vidéo caduc) ; adaptation du manga de Jirô Taniguchi, Quartier lointain, de Sam Garbaski, renvoie son personnage central quarante ans en arrière…

Guimauves. Mais c'est encore sur scène que le phénomène se révèle le plus endémiquement populaire. Tandis que Supertramp et Deep Purple n'en finissent plus de faire tourner les ronds de serviettes, trois comédies musicales v