Quand vient le soir, «Jen» avale une vodka et part danser jusqu'au bout de la nuit pour chasser le souvenir d'un amant perdu. Perchée sur ses hauts talons, se déhanchant autour d'une barre de «pole dance», elle s'exhibe, affolant les nerfs des garçons. Fuyant tel un vampire la lumière de ce jour qui ne se lève que sur des amours poudre aux yeux, voués à mal finir… Triste destin pour la rayonnante lauréate de la première Star Ac, qui «attendait l'amouuuur» en faisant rêver les enfants. Sauf que cette Jen-là n'est qu'un personnage, qui donne son nom au nouvel album de la chanteuse. Qui n'est donc pas le récit autobiographique des amours et malheurs de Jenifer. Et c'est toujours la jolie jeune fille volubile et souriante, née dans la télé un hiver du début de ce siècle, qui reçoit en cette après-midi promo, tout en couleurs et bonne humeur. D'ailleurs, promis, elle ne voulait pas vraiment parler d'amour dans ce disque mûri au soleil de Corse en juillet lors d'un «séminaire de travail» avec des compositeurs de la «nouvelle scène pop française». Résultat, les dix titres au son pop-synthé 80's parlent surtout d'amours qui vont mal, de couples qui se trahissent et de chagrin à noyer. Mais c'est pour de faux, Jenifer ne se reconnaît pas en Britney Spears à la française, enfant-star tournant déglingue. «Je ne suis pas bien trash, admet-elle dans un sourire. Sur mon album, je joue un personnage car parler de moi ce n'est pas très intéressant. On s'ennuie
portrait
Jenifer, star d’à côté
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Jeniferà son arrivée au Palais des Festivals à Cannes, en janvier 2010. (AFP)
par Guillaume Launay
publié le 26 novembre 2010 à 0h00
(mis à jour le 27 novembre 2010 à 11h09)
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