La France chérit Patti Smith, qui le lui rend bien. De cette entente cordiale naissent ainsi régulièrement des projets qui permettent à la chanteuse de combler un public acquis. Pour le pire, la musicienne américaine a présenté au printemps 2008 une exposition médiocre à la Fondation Cartier, remplie de ses dessins et photographies la plupart du temps anecdotiques. Quelques mois plus tard, dans le cadre de Nuit Blanche, elle investissait avec ses fils l’église Saint-Germain-des-Prés en revisitant notamment saint François d’Assise.
Autre institution parisienne visitée par le monument historique new-yorkais - faite commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2005 - la Cité de la musique met les petits plats dans les grands en planifiant cinq soirées jusqu'au week-end prochain. Pour le film Dream of Life, de Steven Sebring, c'est mort, puisque la projection avait lieu hier soir.
Mais les occasions de se rattraper ne vont pas manquer avec, dès ce mardi, une approche par le versant poésie (lectures de Rimbaud, Dylan, Genet…), suivie jeudi d’un concert en formule trio acoustique et vendredi, d’un hommage à Allen Ginsberg en compagnie de Philip Glass (piano) et Lenny Kaye (guitare).
Le vide-grenier atteindra cependant son paroxysme populaire samedi avec - comme le font de plus en plus les artistes qui, de Lou Reed à Pixies, ne rechignent pas à réamorcer la pompe nostalgique - une reconstitution des quarante-trois minutes de l'album Horses qui, trente-cinq ans ap