Une perquisition par des fonctionnaires de la Direction nationale des enquêtes fiscales a eu lieu le 2 décembre 2010 chez le conseiller fiscal de Johnny Hallyday, puis dans ses bureaux, à Vaucresson. C'est le Canard enchaîné, dans son édition de mercredi, qui révèle le contrôle fiscal dont le chanteur est l'objet. «Les impôts, qui disposent – selon plusieurs sources – d'un "dossier épais et bien étayé", soupçonnent le rocker d'avoir joué les divas de l'évasion fiscale. Ou d'être le bénéficiaire de montages audacieux», écrit ainsi le journal hebdomadaire.
Une autre perquisition a été effectuée le même jour à Marseille au cabinet d'un avocat marseillais, ancien conseiller fiscal du chanteur, toujours selon Le Canard Enchaîné. Mais les enquêteurs seraient repartis les mains vides, le bâtonnier de l'ordre des avocats ayant contesté la perquisition.
Le contrôle porterait notamment sur les sociétés créées pour gérer les affaires de Johnny Hallyday, déjà résident suisse. Selon le Canard enchaîné, le rockeur a en effet «chargé ses conseillers de créer un réseau complexe de sociétés pour gérer ses petites affaires dans l'Hexagone». Des entreprises qui auraient «un chiffre d'affaires égal ou proche de zéro, tout en accumulant les dépenses». Surtout, «une partie des actifs de la galaxie Hallyday» aurait été trans