Ils sont un peu les Kennedy punk d'ici, les précurseurs de la famille recomposée à parentèle rallongée, à bobos multiples pré-bobo.
Des Gainsbourg ou apparentés, la liste est longue. Comme marqués par un sort, une malédiction, une élection divine, ils se sont lancés dans le cinéma, la musique, la photographie, le stylisme – toutes spécialités produisant du vedettariat, cette dernière chose, à leur corps défendant, étant plus ou moins bien vécue. Le pire est qu'ils réussissent plutôt brillamment, portés par l'aura bohème et nonchalante d'être de la « famille », comme s'ils tenaient tous de ce satané Don Corleone-Ginzburg, qui transformait causticité et pudeur dépressive en traits de génie.
Récapitulons. Il y a les sœurs par alliance (Lou Doillon), les lointaines sœurs par alliance (Lola Doillon, Kate Barry), la belle-mère (Jane Birkin), le demi-beau-frère (Yvan Attal), les neveux (les enfants de Charlotte et Yvan, celui de Lou), la demi-sœur (Charlotte), la mère (Bambou).
Feu le père, Serge.
Et voilà le fils, Lucien Gainsbourg dit Lulu.
Ce début d'année 2011, quelques jours après avoir fêté ses 25 ans, il est encore à Paris avant de repartir aux états-Unis, où il vit. On le découvre attelé à la fabrication de son premier album qui rendra hommage à Serge G., dont il reprend une quinzaine de chansons, les réarrangeant et les chantant avec invité(e)s. L'objet sortira en septembre, après la tornade qui devrait emporter, ces prochaines semain
Portrait
En exclu Lulu
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Lulu Gainsbourg (Richard Aujard)
publié le 5 février 2011 à 15h14
(mis à jour le 22 février 2011 à 11h15)
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