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French kiss

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Elles sont chanteuses et côtoient la mode de près ou de loin. Pour «Next», les nouvelles venues Tamara Kaboutchek, Mohini Geisweiller et La Fiancée se sont glissées dans la peau d’un groupe de rock.
La Fiancée, Mohini Geisweiller et Tamara Kaboutchek. (Donald McPherson)
publié le 5 février 2011 à 15h51
(mis à jour le 21 février 2011 à 15h08)

Mohini Geisweiller

Parcours. Mohini Geisweiller (son vrai prénom, un avatar de la déesse indienne Shiva) a passé son enfance en France à regarder les étoiles, prier et chanter des litanies au sein d'une communauté hippie. A 33 ans, elle en a gardé un rapport très fort à la nature et la «sensation de faire partie de l'infini», mais rien de mystique ou de religieux. Elle ne sait pas d'où vient son nom, Geisweiller, ni sa famille. On y pratiquait une éducation libertaire où l'origine, les anniversaires et autres fêtes n'existaient pas.

Musique. En 2004, Mohini monte son premier groupe, Sex in Dallas. Après une année d'ascension fulgurante, un album et une « nuit sans fin » à Berlin, le groupe se dispute violemment et se brise en plein vol. Deux ans d'enfermement dans un minuscule appartement parisien et elle se remet à composer, seule, des morceaux plus personnels, des « captures d'émotions les plus brutes possibles ».

Mode. Elle a la beauté évanescente d'une héroïne de Sofia Coppola, mais dit que l'apparence lui importe peu. Mohini a posé pour une campagne Vanessa Bruno et pour Isabel Marant. « Quand j'étais môme, il y avait un monceau de fringues par terre au milieu de la chambre, et on se servait. J'en ai gardé un certain détachement. Pouvoir mettre un tee-shirt taché ou troué sans craindre qu'on me dise quoi que ce soit. »

Premier album à paraître chez Columbia.

Tamara Kaboutchek