Michael Jackson a-t-il subi une castration chimique médicamenteuse vers l'âge de 12-13 ans ? C'est la théorie défendue très sérieusement par Alain Branchereau, chirurgien vasculaire et professeur de médecine. Il a dirigé le service de chirurgie vasculaire au centre hospitalier universitaire de la Timone, à Marseille, où il exerce toujours comme consultant. Et vient de consacrer un livre à son hypothèse: Michael Jackson le secret d'une voix (sortie le 9 mars chez Guy Trédaniel Editeur). Entretien.
Pourquoi avoir écrit cet ouvrage?
Deux éléments l'expliquent. D'une part, j'ai consacré quarante ans de ma vie à la médecine. D'autre part, je suis amateur de musique et d'opéra, et des voix chantées. A la base, Michael Jackson n'était pas mon sujet d'intérêt prédominant. Mais après sa mort, j'ai été intrigué par le personnage, la fascination qu'il exerçait, son côté unique, extraordinaire, ses avatars, ses déguisements... Et puis j'ai été intrigué par cette voix. Je me suis dit que c'était à cela que devaient ressembler les voix des castrats. Mais une mutilation comme au XVIIe siècle n'était pas envisageable.
C'est comme cela que vous en êtes arrivé à formuler cette hypothèse de castration chimique?
J'ai lu nombre de biographies sur Michael Jackson, et je pense avoir reconstitué comment les choses se seraient passées. Le point de départ, c'est l'acné. Il le dit lui-même dans ses mémoires. Il en parle comme quelque chose de terrible, d