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Libération
Reportage

Et des catas il y en a quand l’Araignée est là

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La comédie musicale la plus chère de l’histoire repousse sans cesse sa première et essuie une série de catastrophes qui en font le show de Broadway le plus attendu et le plus commenté.
Pubcité à Broadway pour la comédie musicale «Spiderman: Turn Off The Dark» le 23 décembre 2010. (REUTERS)
publié le 31 mars 2011 à 0h00

Sur Broadway, certains parlent de «malédiction». D'autres ne savent plus trop quoi penser. L'année dernière encore, Spider-Man : Turn Off the Dark était annoncé comme le spectacle le plus ambitieux à New York depuis longtemps. Des effets spéciaux dignes des films hollywoodiens, une musique exclusive signée Bono et The Edge, les deux figures de U2… Quelques mois plus tard, c'est un scénario catastrophe. La comédie musicale est la plus chère de l'histoire - 70 millions de dollars pour l'instant (50 millions d'euros) - mais elle n'a toujours pas officiellement commencé !

Entre incidents techniques et accidents d'acteurs, la première (initialement programmée le 14 novembre 2010 !) a déjà été repoussée six fois. Après de sérieux désaccords avec la production, la réalisatrice, Julie Taymor, pourtant encore auréolée de son succès avec l'adaptation du Roi lion, a été remerciée début mars, et le show semble désormais promis à des changements majeurs. «C'est tout simplement du jamais vu, résume Robert Diamond, le rédacteur en chef du site internet Broadwayworld.com. Jamais par le passé on avait été confronté à une telle histoire à Broadway.»

ridicule. La saga, il faut le reconnaître, n'a pas commencé sous les meilleurs auspices. C'est en 2002 que le producteur Tony Adams prend contact avec Bono et The Edge pour les convaincre de s'associer à son aventure. Adams, qui a porté en triomphe Victor, Victoria à New York, vi