Patrick Roy, décédé mardi à 53 ans, était connu pour son éternelle veste rouge. Mais le député PS du Nord était aussi célèbre pour sa passion du hard-rock. Le 29 avril 2010, lors de la présentation de la loi Hadopi, il avait ainsi brandi un numéro du magazine Rock Hard, et cité Iron Maiden, pour montrer que la musique métal n'existait que grâce à Internet, et qu'il ne fallait pas entraver ce mode de diffusion, sous peine de voir le genre s'éteindre progressivement.
C'était la seconde fois que le député prenait l'exemple du hard-rock pour défendre les consommateurs de musique sur Internet. Le 5 avril 2010, lors du premier examen de la loi Hadopi, il multipliait les références à des groupes de metal (Gojira, Trust, Metallica, Satyricon, Mastodon) disponibles sur internet, pour montrer l'importance du canal de diffusion
En mars 2010, Patrick Roy avait aussi été un fervent défenseur du plus grand festival français de hard-rock, Hellfest, menacé d'interdiction. «Led Zeppelin hier, aujourd'hui Metallica, Opeth, Mass Hysteria, Gojira sont des groupes délicieux que je vous recommande d'écouter. Vous pourrez les voir dans les festivals, surtout en juin pour Hellfest, le plus grand festival du rock métal en France», expliquait-il aux députés en dénonçant « les propos d'un autre temps, violents et diffamatoires, tenus par Philippe de Villiers (...), Christine Boutin ». Les deux personnalités s'étaient en effet opposées à l'organisation du festival de metal. Le