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Libération

«L'idée n'est pas de raconter le concert mais une histoire»

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Luz et Stefmel sortent le tome 2 de «Trois premiers morceaux sans flash». Soit seize concerts racontés en dessins, textes et photos.
Iggy & The Stooges, au Paléo festival, le 20 juillet 2010. (Stefmel&Luz)
publié le 26 mai 2011 à 13h22
(mis à jour le 26 mai 2011 à 15h56)

Les lecteurs de Charlie Hebdo connaissent le crayon bien aiguisé de Luz, qui, depuis déjà dix-neuf ans (il en a 39), s'applique chaque semaine à écorcher les acteurs politiques dans les règles de l'art. Les mêmes, ainsi que les lecteurs des Inrocks (entre 1997 et 2005), Magic et Tsugi, ont aussi pu se convaincre, à travers ses reportages dessinés sur des concerts ou des festivals, de son érudition en rock et electro.

La passion du dessinateur pour la musique a aussi nourri quelques ouvrages : Claudiquant sur le dance-floor (2003), J'aime pas la chanson française (2007, Hoëbeke) – où M, Bénabar, Delerm et compagnie se font copieusement défoncer – et aussi The Joke (2003, Les Requins marteaux), consacré au culte que Luz voue au groupe anglais The Fall.

Depuis quelques années, on croise toujours le moustachu aux concerts, carnet à dessins en mains, mais il est désormais avantageusement accompagné d'une photographe suisse. De leur collaboration est né en 2010 le premier tome de Trois premiers morceaux sans flash, ouvrage auto-édité à 500 exemplaires, où Luz et Stéphanie Meylan, alias Stefmel, mêlent – au sens propre, les uns et les autres se superposent – dessins et clichés réalisés lors de vingt concerts, de 2007 à 2009. Le duo vient de récidiver avec un deuxième volume, tout juste de sortie.

D'Arcade Fire à The Fall (par définition, une obsession est tenace), Stefmel et Luz ont immortalisé seize raouts qui se