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Libération
REPORTAGE

Bryan Ferry envoûte Art Rock

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(P.B.)
publié le 11 juin 2011 à 16h37
(mis à jour le 14 juin 2011 à 11h23)

Dimanche

«Saint-Brieuc sous le charme d'un brillant Ferry», titre dans son édition du jour le quotidien Ouest-France. On salue à la fois le jeu de mots et le sens de la synthèse du journaliste Bruno Alvarez. Car on ne peut mieux résumer le sentiment qui animait les milliers de spectateurs qui ont assisté à l'heure de show que le sexagénaire (66 ans, mais il en fait dix de moins) bien mis a donné dimanche soir sur la scène de Poulain Corbion. Sa prestation aussi professionnelle que généreuse dans tous les sens de l'acception – dix musiciens et choristes sur scène au côté du dandy so english (deux batteurs, dont Ferry junior, deux guitaristes, dont un prodige de 21 ans, deux claviers, deux choristes, deux danseuses en arrière scène) était en tous points remarquable. Tout va par paire chez Bryan Ferry, sauf lui, qui est unique. Son show huilé et enthousiaste a passé en revue les tubes de Roxy Music (Avalon...) et de Ferry solo (Slave To Love...), mais aussi des morceaux moins évidents scéniquement mais joués avec une sincérité véritable.

Et vous savez quoi? Le monsieur est aussi sympathique et simple dans la vie que sur scène, loin de tous les caprices de divas insupportables dont le milieu musical regorge. Une suite dans un cinq étoiles? Non, non, merci. Bryan Ferry se contente d'une chambre à 70 euros. Un dîner dans un restau gastronomique? Que nenni. Une viande grillée garnie de pommes de terre fera parfaitement l'affaire. Alors vou