«Si je n'étais pas venu dans votre quartier alors qu'on a la chance d'être au Stade de France trois soirs de suite, ma mère m'aurait botté les fesses en rentrant», assure Will.I.Am du groupe Black Eyed Peas. Depuis leur série de concerts débutée mercredi, les Black Eyed Peas n'ont pas l'air de revenir de leur performance : trois stades de 80.000 personnes pour eux seuls, alors que Prince peine à remplir une seule date le 30 juin. « C'est vraiment un honneur pour nous, répète à l'envi le rappeur, mais cela l'était déjà en 1999 quand on jouait seulement devant 200 personnes dans un petite salle à Paris.»
Will.I.Am n'a pas oublié d'où il vient : des logements sociaux d'Olympic Boulevard à Los Angeles, élevée par sa mère seule. Il a donc accepté volontiers samedi, avant leur dernier concert en France, l'invitation de l'Ambassade américaine à venir dans les quartiers populaires parisiens. L'occasion aussi de soutenir la Quinzaine du hip hop, un festival qui entame sa sixième année avec une programmation pluridisciplinaire et pointu.
Hier à 13 heures, Will.I.Am, accompagné donc de l'ambassadeur des Etats Unis en France a fait le tour des événements hip hop qui se tiennent tout le week-end dans le XXe arrondissement de Paris. Il a débuté sa petite tournée au Carré Baudouin en haut de la rue de Ménilmontant où exposent jusqu'au 23 juillet des grands noms du graffiti européen pour