Sur l'air du genre galvaudé «tribute to», soit un Rave On Buddy Holly de bon aloi néorétro. Charles Hardin Holley de son vrai nom texan, est mort à 22 ans, après un an de carrière, en plein décollage dans un piqué d'avion de tournée 1959, gelé à jamais entre Iowa et Dakota.
Hors commémo numérologique, 19 reprises rappellent le florilège du petit émule bourgeois d'Elvis au visage de femme aveugle sous les verres, qui n'hésitait pas lui-même à reprendre - notamment Not Fade Away, signature maison au diddley beat carré inimitable repiqué du pionnier noir Bo Diddley, alias Elias McDaniel.
On passe la chose avec prévention. D'écoute en écoute, on entre en phase. En dégraissant. D'abord Patti Smith, geignant hors course un Words of Love, que revivifiaient, dès 1965, les Beatles, émules inaccessibles du héros aux lunettes taboues, depuis reprises par Dylan, Costello voire Ray Ban avec ses Wayfarer sans âge.
Pour rester dans les filles, Fiona Apple et Jon Brion jouent les majorettes, avec un Every Day ordinaire. Karen Elson et son Crying Waiting Hoping comme en 50, ou le Oh Boy de She and Him sont idem trop en ligne.
Fétiche. Jenny O, Vanessa Paradis de Long Island, fait déjà plus impression avec le I'm Gonna Love You To effilé de revue. A l'instar du Heartbeat de notre horde musculo-yogi fétiche Detroit Cobras, servant le petit compliment rocky à l'estomac, dans un roulem