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Libération

Les Strokes, bonne musique, mauvaises ondes

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Les Strokes, mercredi soir sur la scène du Zénith. (© L.H.)
publié le 21 juillet 2011 à 10h32
(mis à jour le 21 juillet 2011 à 13h28)

Le premier album des Strokes Is this It est sorti il y a dix ans. A la sortie du métro Porte de Pantin, les fans aussi ont vieilli. En majorité, ce ne sont plus des étudiants en converse qui se dirigent vers le Zénith, mais des trentenaires qui sortent du bureau. Sans aucune certitude sur ce qu'ils vont voir. Angles, le dernier album du groupe new-yorkais, a été enregistré dans une ambiance tendue. Julian Casablancas a notamment raconté qu'il n'assistait pas aux sessions d'enregistrement avec les autres membres du groupe...

Avant le show, Nicolas Prat, journaliste à Technikart, raconte sur twitter: «L'ingé son du Zénith confirme les rumeurs sur les Strokes. Sale ambiance, pas de soundcheck, personne ne se parle...». Dans le public d'une salle à guichets fermés, on imagine, pour patienter, une bagarre dans les coulisses. Après Oasis à Rock en Seine (2009), Paris sera-t-il à nouveau le tombeau d'un groupe symbole du renouveau rock des années 90/00 ?

Finalement, non. Julian Casablancas et ses ex-amis arrivent sur scène et entament New York city cops, titre retiré de leur premier album sorti quelques semaines après le 11 septembre 2001, pour cause de refrain moqueur «NY City Cops, they ain't too smart» («Les flics de New York, ils ne sont pas très mali