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Le Midi festival, à la bonne heure

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Retour en dix points sur l'ambiance du festival qui s'est déroulé du 22 au 24 juillet à Hyères.
publié le 25 juillet 2011 à 17h14
(mis à jour le 26 juillet 2011 à 14h56)

Entre les mois de juillet et d’août, les festivals musicaux abondent. Pour faire sa sélection dans la liste, trois critères priment : la programmation, le cadre et la météo. Le choix s’est porté vers le Midi festival à Hyères, pour rencontrer à la villa Noailles de jeunes groupes dont on n’a (presque) jamais entendu parler, et pour baigner dans la douceur de la French Riviera. Retour en dix étapes essentielles sur ces trois jours du festival.

1. Admirer le coucher du soleil sur de la chillwave (Johnny Hawaii)

En arrivant en fin d'après-midi à la villa Noailles, une impression de vacances se fait sentir : les cheveux emmêlés par le vent, le soleil caressant de ses derniers rayons la terrasse de la villa Noailles, on prend un rosé au bar. Toutes les conditions sont réunies pour être dans de bonnes dispositions, et il n'est pas nécessaire de fournir un grand effort pour apprécier Johnny Hawaii. Comme une première hallucination d'un festival qui promet de se finir en grande pompe avec Primal Scream rejouant Screamadelica, le Marseillais sert des samples de vieux disques de surf music qui sentent bon la Californie et les Beach Boys. On peut difficilement faire mieux comme introduction.

2. Rencontrer R. Stevie Moore

Il est des rencontres qu’on ne fait qu’une fois dans sa vie. Comme celle de R. Stevie Moore, multi-instrumentiste auteur de plus de 400 albums qui, depuis quarante ans, se passe de label et préfère distribuer ses compositions lui-même, en les enregistrant sur Cd-R ou en les partageant sur Internet. Sur scène, c’est un petit bonhomme barbu et rondelet qui env