Cataclop, cataclop, cataclop. A force qu'ils collent des chevaux partout (en pochette, en bruit, en logo), on ne peut s'empêcher de trouver les rythmes de Club Cheval doucement équins, façon cavalcade romantique vers l'abîme (Liszt, Lenore, ou Berlioz avec Faust), mais sur bord de piscine californienne détraquée et d'exotisme désenchanté. Leur musique ne se danse pas seulement. Elle s'écoute (1).
Canblaster, Sam Tiba, Myd et Panteros666, poulains de la planète electro lilloise, 24 ans de moyenne d'âge, se sont d'abord fait connaître individuellement à travers la blogosphère, puis les platines européennes par leurs sets presque expérimentaux : Tomorrowland à Anvers, ou les Francofolies belges ; côté club, le Fabric à Londres, le Magnet à Berlin, ou encore le Social Club à Paris, où ils sont actuellement DJ résidents. Ils ont décidé de mettre leurs univers sonores en commun pour un premier album, qui sortira à la fin de l'année.
Un live electro suivra, selon une formule rare en France : sans guitares ni aucun autre instrument acoustique, à la façon anglo-saxonne de Simian Mobile Disco ou des Chemical Brothers.
Les quatre artisans soniques de Club Cheval puisent dans les textures vocales, la puissance rythmique (insoupçonnée) du quotidien et les quarts de seconde, samplés à l’infini, d