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interview

«Assurer la pérennité de Rock en Seine»

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Alors que s'ouvre ce vendredi la neuvième édition du festival francilien de musiques actuelles, rencontre avec son directeur-fondateur François Missonnier.
publié le 26 août 2011 à 12h05
(mis à jour le 26 août 2011 à 16h56)

Roulements de tambours. Rock en Seine, neuvième du nom, prendra son envol ce vendredi après-midi pour trois jours, à raison de près de dix heures de musique quotidiennes. Depuis sa naissance en 2003, le festival francilien, qui se niche dans le verdoyant domaine national de Saint-Cloud, n'a cessé de grandir. Pour accueillir cette année 63 artistes et/ou groupes couvrant la plupart des styles musicaux actuels: rock, pop, hip-hop, electro... Avant le top départ, rencontre avec le grand manitou du rendez-vous des Hauts-de-Seine, François Missonnier, 46 ans et tout son allant.

Jusqu'à présent, Rock en Seine proposait trois scènes. Cette année, une quatrième fait son apparition. Pourquoi?

Primo, cela va nous permettre d'y programmer des groupes qu'on imagine bien se produire dans un tel espace de verdure. Cette nouvelle zone est très jolie et va modifier le centre de gravité du festival sur le plan géographique. On espère qu'elle va donner envie aux festivaliers de se promener. Secundo, maintenant, le public aura constamment le choix entre deux projets musicaux au même moment. Ce qui permet une certaine complémentarité dans les propositions sur le plan des styles.

Cela vous amène à envisager d'accueillir davantage de festivaliers?

Nous avons augmenté la jauge de 2.000 places par jour. Ce qui fait que nous pouvons accueillir 37.000 personnes par jour. Par prudence et souci de confort, nous n'en avons pas vendu