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Libération

Rock en Seine reçu dix sur dix

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publié le 29 août 2011 à 0h00
(mis à jour le 29 août 2011 à 11h18)

L'image est aussi belle qu'éloquente. Après avoir envoûté une dernière fois le public avec leur titre 23 aux boucles hypnotiques, les New-Yorkais de Blonde Redhead quittent la scène, tout sourire, heureux d'avoir livré une prestation veloutée, malgré des conditions de jeu complexes : un set de cinquante minutes samedi en milieu d'après-midi, sur la grande scène, face à un public d'abord dissipé qu'il a fallu captiver. Cela résume parfaitement la 9e édition de Rock en Seine, qui s'est tenue sur le pré du Domaine national de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), de vendredi à hier. Car si le public du festival est majoritairement festif, il sait se montrer curieux, ce qui n'est pas forcément la règle dans ce type de rendez-vous.

Le festival a battu cette année son record de fréquentation avec 108.000 spectateurs pour la neuvième édition de Rock en Seine. Comme il est impossible de passer en revue les quarante concerts qui se sont déroulés vendredi et samedi, voici un résumé arbitraire des agapes sous la forme d’une remise de dix prix. Pourquoi dix ? Parce que c’est comme ça.

Prix de l’énergie

A CSS. Emmené par Lovefoxxx, sa chanteuse exubérante, le collectif brésilien a enlevé grandement l’affaire avec ses manifestes disco-electro-pop énergiques et mélodiques. Et comme les nouvelles compositions collent parfaitement à l’univers déjanté et imaginatif de CSS, on dit chapeau bas. Rafraîchissant.

Prix de la vulgarité

A Odd Future. On a comm