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Jazz à la Villette, arborescences infinies

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Festival. Créations et rencontres inédites en cascade au rendez-vous musical qui s’ouvre ce soir à Paris.
Hindi Zahra et Tigran Hamasyan joueront ce mercredi soir en ouverture du festival. (Sylvain Gripoix)
publié le 31 août 2011 à 0h00
(mis à jour le 31 août 2011 à 12h34)

Quoi de neuf en substance, dans le bouquet garni de cette nouvelle édition de Jazz à la Villette ? Tout ou presque, car, comme chaque année, le festival, atout idéal pour animer la rentrée, permet de jouer les prolongations de la récré estivale en dessinant, via créations et rencontres inédites, les contours d’un jazz qui n’a jamais autant rêvé de faire l’école buissonnière.

Tronc. De cette programmation brodée à quatre mains, à la manière d'un cadavre exquis - un projet en cachant un autre, une rencontre en déclenchant une autre -, Vincent Anglade et Frank Piquard, deux jeunes programmateurs aux aguets, ont fait un exercice de style sans barrières, ainsi que le suggère l'affiche : un tronc scié (le jazz) sur lequel se multiplient les repousses (hip-hop, funk, electro, folk, blues et plus si affinités). Avec la mention «Jazz is not dead» en exergue, référence à la petite phrase de Frank Zappa déjà d'actualité en 1974. «Elle devient, en effet, au fil des éditions, la devise du festival, précise Vincent Anglade, Zappa ajoutait : "It just smells funny", ce qui peut tout à fait correspondre aux nouvelles orientations du genre, qui se régénère avec les courants actuels comme le hip-hop ou le funk. Archie Shepp, que l'on retrouve mardi prochain avec le rappeur et beatboxer de Cincinnati Napoleon Maddox, au cours d'une soirée partagée avec l'intrigant trio Kokayi, Jason Lindner et Dafnis Prieto, pour leur première visite en Fr