Il signait ses derniers disques en solo Lucky Boy - «le veinard». Dans la nuit de lundi à mardi, DJ Mehdi, de son vrai nom Mehdi Faveris Essadi, 34 ans, n'a pas eu de chance. Alors qu'il recevait quelques amis dans son appartement du XXe arrondissement de Paris, le puits de lumière en plexiglas d'un étage surajouté à son loft a brutalement craqué, entraînant le DJ et trois de ses amis dans sa chute. Sept mètres plus bas, les amis blessés, DJ Mehdi ne s'est pas relevé. Son producteur et ami, Pedro Winter, ainsi que son attaché de presse officialisaient sa mort, hier en début d'après midi, alors que la famille refusait de confirmer.
«Tonton du bled». Compositeur, père d'un enfant, Mehdi est une pièce maîtresse du hip-hop et de la musique electro français. Dès la fin des années 90, il écrit pour les rappeurs Ideal J, 113, Mc Solaar, Assassin, Akhenaton, Booba… et s'investit avec la même passion dans la musique électronique, au contact des figures de la French Touch, Cassius, Daft Punk et du label Ed Banger Records. «Si j'existe, résume Mokobé du 113, c'est grâce à lui. Il a signé notre meilleur album, Princes de la ville. Personne ne lui arrive à la cheville.»
Même son de cloche chez DJ Cut Killer : «Ce gars m'a tellement inspiré que c'était devenu une motivation. Il était simple et d'une sincérité exemplaire.» De fait, c'est avec les Princes de la ville que DJ Mehdi se fit connaître du public, insu