«Sans me servir pour vivre même de mon corps, et plus oisif que le crapaud, j'ai vécu partout.» Ce soir, à la salle Nougaro de Toulouse, dans le cadre du 8e festival les Amis du verbe de Dick Annegarn (qui est à Laffite-Toupière ce que Francis Cabrel est à Astaffort), Raphael, le séraphin populaire de Caravane ou Bar de l'hôtel, dira le Mauvais Sanggaulois du poète de l'atroce, Jean-Nicolas Arthur Rimbaud.
Collaborant du reste avec le grand Dick blond depuis plusieurs mois à une mise en œuvre - musique, voix et disque - du «passant considérable» de Charleville-Mézières, Raphael aura dix minutes pour opérer. Cependant qu'un autre invité officiera «de façon aléatoire» dans ce cadre bizarre, entre autres effets d'éclairage : «Il y a un slammeur qui interviendrait en anglais en simultané…»
Cette «saison», cédant idem au chantage à l'amitié de Dick Annegarn dont il flûtait le morceau de choix Ça pue au détour du Tribute patrimonial le Grand Dîner, en 2006, entre Bashung et Souchon, l'inclassable créateur de Ce Mec Lou ou Label obscur, Christophe Bevilacqua de Juvisy, interviendra dans ce même cadre glossolalique, où prospère le bluesman batave patrimonial de Bruxelles, Mireille ou la Mouche. Lui, Christophe, dira le Décaméron, de Boccace. Exactement, il en lira le Conte du faucon.
«En rital à l'ancienne... Pas facile,