Communément identifié par ses seules initiales (NJP), Nancy Jazz Pulsations s'est largement émancipé depuis sa création, en 1973, par une poignée de jeunes fans nancéiens de la note bleue. D'une fréquence biennale (jusqu'en 1981), il ouvre rapidement son champ partisan à tous les courants sans pour autant renier ses amours de jeunesse. «Le festival a acquis ses lettres de noblesse par l'éclectisme de sa programmation, une durée exceptionnelle pour un simple festival [à savoir deux semaines, ndlr], le souci d'étendre les concerts à toute la région et le maintien de tarifs accessibles… Chaque automne, nous recevons 100 000 festivaliers», précise Patou Kader, son directeur artistique.
Pas de restrictions pour les 38 ans, cette saison, du rendez-vous automnal du Grand Est, après le succès financier de l'édition 2010, fort d'un bénéfice enregistré de 5 400 entrées payantes de plus que l'année antérieure, rien que sur les salles intra-muros. Avec la volonté de faire de la manifestation «le meilleur festival urbain mobile», comme le souligne Claude-Jean «Tito» Antoine, son président, près d'une vingtaine de concerts sont également organisés en région, visant à drainer plus de 9 000 spectateurs.
Le NJP, ce sont encore des opérations dont l’accès est gratuit : apéros jazz, Nancy Jazz Poursuite (marathon dans les bars), Pépinière en fête, Quartiers musiques (résidences dans les ensembles d’habitation sociale), Jazz de cœur (dans les hôpitaux), Jazz à tous les étages (d