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Critique

Knopfler et Dylan, le retour du «Slow Train»

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Le tandem country-folk magique ressuscité, mais séparément, ce soir à Paris-Bercy.
Le guitariste Mark Knopfler, lors du festival de Montreux, le 15 juillet 2010. (REUTERS)
par BAYON
publié le 17 octobre 2011 à 0h00

Esthète collectionneur de Norton, moto reine des années 60, le guitar hero écossais Mark Knopfler, tombeur du punk avec son groupe racé de Sultans du swing 1978 Dire Straits de Glasgow, qui fit les ventes des Beatles, tenait, en 1979, la guitare pulpeuse de Slow Train Coming, l'un des derniers LP majeurs du profus Bob Dylan, star américaine légendaire, entre autre, pour un accident de moto - anglaise, Triumph Bonneville…

A la croisée des influences du guitariste Charlie Christian, pour le toucher de cordes, du «troubadour» intouchable J.J. Cale pour l'inspiration, et pour le chant, en quasi talkover, de Lou Reed et… Bob Dylan (l'auteur de Communiqué ou Telegraph Road, aussi doué à cet égard que le créateur de Highway 61 Revisited ou Tarentula), Mark Knopfler, 62 ans chauves évasés, s'est recentré ces dernières décennies, en solo, sur le patrimoine folk migrant, notamment gaélique. Tout comme Bob Dylan du Minnesota, 70 ans arthritiques acérés et frisotés, s'est occupé à revisiter le répertoire boogie-blues New Orleans cadencé Vieille Europe du Nouveau Monde.

Les deux Raminagrobis ennemis, ressortis de leur semi-retraite dorée et assortis en tournée mammouth, font une affiche rock-FM de stades à goût estival d’automne réchauffé…

A l'époque de la coopération du tandem sur Slow Train Coming puis, surtout, la production d'Infidels en 1983, les choses ne s'étaient pas si bien passées entre le pirate poèt