«Oh la tête de gamin !» Étonnement général dans le public quand Madeon apparaît sur la scène du festival Scopitone à Nantes. Hugo Leclerc, de son vrai nom, n'a que 17 ans, en paraît trois de moins, et fait partie du «line-up» de la programmation au milieu d'artistes en pleine hype (The Shoes, Connan Mockasin) et des valeurs sûres de l'électro (étienne de Crecy, DJ Agoria).
En un an à peine, l'adolescent est devenu le petit prodige dont tout le milieu de l'électro parle, mais que personne ou presque n'a vu. Avant ces photos prises pour Next dans le Lieu unique et à la Friche numérique, à Nantes, aucun portrait de Madeon n'avait été publié.
Le choc d’Interstella 5555
Le 16 octobre, le jeune DJ donnait donc son premier concert dans cette ville qui l’a vue grandir. Avec cinquante minutes d’un set efficace et aux références grand public (Blur, Cassius et Yelle), Madeon réussissait son retour au bercail avant de mettre le cap sur New York la semaine suivante, puis Toronto, Lyon, la Belgique, quatre dates en Australie en décembre, et retour en France, pour le festival I Love Techno à Montpellier.
Son agenda est bouclé jusqu'à la fin de l'année. «Je ne crois pas que ça arrive par hasard, assure le jeune DJ avant le concert, je fais de la musique depuis cinq ou six ans.» A 11 ans donc, pendant que la plupart des garçons peinent encore à délaisser leurs Playmobil, Hugo tombe «par hasard» sur Interstella 5555, le film qui accomp