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Le phare Breton sur scène à Rennes

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Electro. Invité des Trans, le collectif anglais fait de l’expérimentation pluri-instrumentale son credo.
«Sharing Notes», un EP de Breton sorti en 2010. (DR)
publié le 2 décembre 2011 à 0h00
(mis à jour le 2 décembre 2011 à 19h07)

«C'est avant tout la poursuite de l'expérience qui importe : la raison suivra toujours, son bandeau phosphorescent sur les yeux.» André Breton l'a dit. Et Breton, bande made in London en référence au raconteur surréaliste plutôt qu'à des racines celtiques, s'en fait un credo. Expérimenter à coup d'assauts soniques, un dubstep hypnotique.

Potes. «On fait de la musique électronique avec des guitares, basse et batterie, aime à dire Roman Rappak, 30 ans, l'un des deux créateurs du groupe-collectif. Ou de la musique non électronique avec beaucoup de boucles et de synthé.»

A voir, donc, ce soir aux Transmusicales de Rennes. «Le live, c'est la seule chose que l'on ne peut plus copier, ce n'est pas un objet, mais un moment, ajoute-t-il. On improvisera et on recréera un film par morceaux.»

Car Breton, c'est de l'image qui vient à la musique. Deux potes réalisateurs de courts métrages (Adam Ainger, en guise d'alter ego), qui, il y a deux ans, en ont eu marre de faire du cinéma muet pour le son des autres. Roman Rappak : «La musique, vous avez une idée le lundi et la traduisez le mardi. On a donc élargi notre cercle avec trois autres amis, joué dans des squats, des microsalles, puis mis notre musique en accès libre.» Et la viralisation a fonctionné. Jusqu'à ce qu'un label les approche pour enregistrer. «On ne voulait pas, au départ. A quoi sert un support physique ? Et puis, c'est quoi un groupe ? On s'est