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Libération

Mo'fo', dix ans de traverses musicales

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Le festival de Saint-Ouen qui débute ce vendredi mêle électro, folk, rock et pop. Le tout dans un esprit indie.
Le logo de l'affiche 2012 du festival Mo'fo' (DR)
publié le 27 janvier 2012 à 12h42
(mis à jour le 27 janvier 2012 à 15h50)

Solidement enraciné dans son bastion de Saint Ouen, Mo'fo', le festival indé, chaleureux et joyeusement foutraque, réinvestit Mains d'œuvres pour trois soirées à thème et une vingtaine de concerts. Au fil des ans, Mo'fo' l'antifolk s'est diversifié, s'ouvrant à l'électro, au rock, à l'expérimental.

Pour son dixième anniversaire, il s'offre un vendredi sous le signe de la pop, avec celle, lumineuse et communautaire, du Herzfeld Orchestra, qui réunit peu ou prou tous les artistes du label strasbourgeois (ils seront quatorze sur scène), les mélodies pimpantes aux riches orchestrations du Parisien Concorde, celles du Floridien Radical Face ou encore du Suédois Loney Dear.

La soirée de dimanche se veut, elle, «folk et familiale» avec, entre autres, une création spéciale de Don Nino avec Luke Sutherland (Mogwai) et Matt Elliott.

Et, entre les deux, LA soirée à ne pas manquer pour tout amateur de musique détraquée ou tout simplement hors catégorie. Appelons-la «sexe, sueur, bière et Lotharingie». Un plateau improbable fomenté avec la complicité du trio electro punk lo-fi Cheveu, résident à Mains d'œuvres depuis trois ans. On retrouve ainsi d'intéressantes collisions, avec, au sein de la même affiche, la trop rare Winter Family, intense duo franco-israélien, qui rendrait sacrée n'importe quelle étable, et Country Teasers, cow-boys écossais au rock bancal alcoolisé.

Les premiers reviennent d'un séjour à