Depuis sa sortie du bois avec le single Storm en 2009, le quatuor d'outre-Manche Django Django s'est fait désirer de ses fans en devenir. Lesquels, depuis, n'ont rien eu à se mettre entre les oreilles de la part des Ecossais qu'une apparition aux Trans Musicales de Rennes en décembre de la même année. Un peu maigre et lâcheur (voire allumeur) après avoir suscité autant d'enthousiasme et d'attente.

Mais jeunes gens, souriez, dansez, l'attente est finie. Les quatre garçons qui se sont rencontrés à l'art school d'Edimbourg ont enfin couché en studio treize titres (dont ledit Storm) élaborés durant quatre ans dans la chambre londonienne de leur batteur-leader-producteur David Maclean. Nourri de guitare, de basse, de synthé et de machines à bidouiller, le résultat, qui puise à la fois dans les sources pop, folk, psyché et, bien évidemment, electro confirme les espoirs placés en ces Django Django, sorte de Beach Boys du XXIe siècle.

De fait, on s'ennuie assez peu durant ces quarante-neuf minutes énergiques, relativement compactes et musicalement cohérentes, malgré une originalité pour ne pas dire excentricité recherchée avec force croisements d'harmonies, de rythmes et de textures. Omniprésentes, les percussions (parfois tribales) constituent la trame de cet ouvrage, chant et choeurs référencés Good Vibrations surf music ou The Beta Band itou (cf. le morceau initial... Introduction).

«La musique, c'est quelque chose de tellement fou, de telleme