Menu
Libération
interview

Air : «Cette BO est ce qu'on pouvait faire de mieux pour Méliès»

Article réservé aux abonnés
Nicolas Godin et Jean-Benoît Dunckel, duo qui forme Air. (Photo DR)
publié le 8 février 2012 à 13h37
(mis à jour le 8 février 2012 à 17h23)

Douze ans après sa première bande originale pour le long métrage de Sofia Coppola Virgin Suicides, le duo Air signe une deuxième illustration musicale de film. De court-métrage serait plus juste dans la mesure où ladite chose, le Voyage dans la Lune de Georges Méliès, sorti en 1902, n'excède pas quatorze minutes.

A l'occasion de la création de cette bande originale ayant pour origine la restauration et la colorisation de l'œuvre cinématographique, Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin ont réalisé leur septième album studio. Soit onze morceaux nourris de l'œuvre du cinéaste parisien père des effets spéciaux.

De facture classique pour le groupe – instrumentation mêlant synthés, piano, cordes électriques et accoustiques, batterie et percussions diverses –, le disque résultant de ce Voyage dans la Lune musical convoque un psychédélisme electro-pop extrêmement rêveur, souvent planant, parfois gothique. En tous cas, un voyage réussi sur lequel revient Nicolas Godin, moitié du duo Versaillais en charge – notamment – des cordes.

Quelle est l'origine de ce projet de bande originale ? Est-ce une proposition de votre part par rapport au film ou est-on venu vous chercher ?

Ce sont la Fondation Groupama Gan pour le cinéma et Technicolor, qui financent la restauration du film, qui nous ont proposé ce projet, sur les conseils d'Olivier Assayas. J'ai reçu le coup de fil le samedi, le dimanche j'en parlais à Jean-Benoît et le lundi on commençait à trava