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«Voodoo Child» et descendance

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Disciples et vieilles gloires entretiennent l’héritage de Jimi Hendrix.
publié le 11 février 2012 à 0h00

Jimi Hendrix reste un joli marché, en même temps qu’un patrimoine que quelques artistes intègres (ou moins) continuent d’entretenir.

Au premier rang des émules, il faut placer le guitariste américain d'origine haïtienne Jean-Paul Bourelly. En 2007, celui-ci a revisité avec brio la période Band of Gypsys de Hendrix en formant, à son tour, un power trio «all black» avec la batteuse Cindy Blackman et le bassiste Melvin Gibbs. Ainsi assista-t-on à la résurrection miraculeuse de titres comme Message to Love ou Machine Gun,Bourelly préférant toutefois une Gibson à la Stratocaster, sans oublier de réunir à ses pieds pédales wah-wah, Octavia et Univibe.

Les jeunes Américains Ladell McLin, Gary Clark Jr. et Eric Gales sont d'autres prétendants à l'héritage tout aussi crédibles, comme le fut naguère Stevie Ray Vaughan (1954-1990). Certains, le temps d'une reprise, parviennent à donner le change. Ainsi John Mayer, jeune bluesman blanc qui squatte alternativement les pages People et Musique, s'est fait récemment remarquer aux Etats-Unis avec des covers plausibles de Wait Until Tomorrow,Voodoo Child ou encore Little Wing, assisté par le bassiste Pino Palladino et le batteur Steve Jordan. Parmi les reprises exotiques de Hendrix, ne pas oublier le The Wind Cries Mary de Jamie Cullum en 2003.

Aujourd’hui, les disciples de Jimi Hendrix surgissent de partout, même des horizons les plus improbables, telle la Serbe Ana Popovic, que