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Critique

Django Django, un bon «Debut»

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Pop . Repéré en 2009, le quatuor londonien a attendu trois ans avant de livrer un premier album énergique, entre harmonies vocales et electro cosmique.
Django Django, à Paris le 14 février 2011.
publié le 14 février 2012 à 0h00
(mis à jour le 14 février 2012 à 11h33)

C'était donc ça. Dix questions par mail expédiées à Londres, et les deux mystères se lèvent par la magie des tuyaux. Le premier : si les quatre garçons qui se sont rencontrés à l'Art School d'Edimbourg ont choisi de nommer leur projet musical Django Django, ce n'est pas en hommage au guitariste manouche belge Django Reinhardt. Pas davantage en référence au western spaghetti Django de 1966… «Nous avons tiré notre nom d'un disque intitulé Son of Django. Nous cherchions à sonner comme Liquid Liquid [groupe post-punk new-yorkais ayant œuvré de 1979 à 1985, ndlr], quelque chose avec une répétition», explique l'Ecossais David MacLean, batteur et, surtout, leader-producteur du quatuor le plus attendu de ce début d'année.

La seconde interrogation était, elle, d'ordre temporel : pourquoi, après avoir enflammé le Net et enthousiasmé son auditoire avec le double single Storm et Love's Dart en 2009, Django Django s'est-il fait désirer trois ans durant, avec pour seul rendez-vous un set - au demeurant plutôt réussi et prometteur - aux Transmusicales de Rennes à la fin de la même année ? «Ce n'est pas un choix : nous avons beaucoup travaillé depuis ces deux morceaux, mais avons été aussi pas mal distraits par nos jobs respectifs en dehors de la musique. Vinny [l'Irlandais Vincent Neff, chant et guitare] travaillait dans un magasin d'antiquités, moi dans une librairie… D'ailleurs, Vinny et moi avions mis Love's Dart