Oslo s'est faite accueillante cette année pour By:Larm (prononcer bilarm), le festival urbain qui, chaque année depuis 1998, vient secouer le calme hiver norvégien pendant trois jours. Peu de plaques de glace sur les trottoirs, presque pas de neige en centre-ville et même des températures à peine en dessous de zéro, là où l'édition 2011 avait été congelée sur place par un blizzard terrible et des glissades par dizaines. Dans la journée, il était donc bien plus facile d'aller rejoindre les multiples conférences et rencontres organisées à destination du millier de professionnels venus pour le volet business de By:Larm, point de ralliement de l'industrie de la musique des pays nordiques (Norvège, Suède, Danemark, Finlande et Islande). On y a cette année beaucoup parlé du streaming, l'écoute de musique en ligne sans téléchargement, qui est en train de devenir le socle de ces petits marchés riches et dynamiques (lire ci-contre), avant peut-être de s'imposer dans le monde entier.
Grondement. Le soir venu et une bonne laine enfilée, tout le monde s'éparpille dans les rues de la capitale norvégienne, pour assister aux innombrables concerts (88 pour la seule soirée de samedi, sans compter la programmation off) qui se jouent dans les bars, clubs, grosses salles de concerts du type Sentrum ou Rockefeller, les caves bondées comme celle du Revolver ou la Kulturkirken Jakob, belle église transformée en salle de spectacles. A quelques exceptions près, tout