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Libération
Interview

«Les arbres ne portent pas plainte»

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Electro . Les Bordelais de Kap Bambino filent leur poésie noire dans «Devotion», un nouvel album noisy :
Kap Bambino en concert. (Jean-Baptiste Larrieu)
publié le 13 mars 2012 à 0h00
(mis à jour le 13 mars 2012 à 11h39)

Il est des groupes français dont l'aura est plus grande hors de nos frontières qu'ici. Comme Yelle, M83, Phoenix… ou Kap Bambino, un projet formé en 2001 par le machiniste Groupgris, alias Orion Bouvier, rejoint deux ans plus tard par la chanteuse Khima France, alias Caroline Martial. Kap Bambino entame une tournée hexagonale pour défendre son cinquième album, Devotion. Petit bijou d'electro-punk noisy, parfois sale et/ou pervers, par nature sans concession et décalé. Entre le duo français Sexy Sushi pour l'énergie (la farce potache et provocatrice en moins) et la paire canadienne Crystal Castles pour le propos. Présentations.

Quels avantages et inconvénients à évoluer à deux ?

La facilité pour se retrouver multiplie les chances de faire de la musique tous les jours. On a aussi plus de place sur scène et la logistique plus souple en voyage nous permet de tourner partout. L’inconvénient, c’est lorsque aucun de nous deux n’a plus de cigarettes, on ne peut compter sur personne.

Où vivez-vous désormais ?

Nous sommes revenus de Londres il y a six mois et résidons pour moitié à Bordeaux, car c'est notre ville de cœur. Elle est très électrique, possède un vivier musical puissant et une liberté artistique qui n'est pas mise à l'épr