Menu
Libération
L'ALBUM

Les Ting Tings se ramassent

Article réservé aux abonnés
Jules de Martino et Katie White forment le duo The Ting Tings. (DR)
publié le 19 mars 2012 à 12h07
(mis à jour le 19 mars 2012 à 15h07)

C'est peu dire que les Ting Tings étaient attendus avec ce deuxième album. Largement autant par leur label que par leurs fans.

Avec la nouvelle livraison du duo britannique, le premier escomptait sinon une cash machine équivalente aux ventes de l'imparable opus We Started Nothing (deux millions de pièces depuis 2008), au moins quelques dizaines de semi-remorques de disques à nouveau écoulés en supermarchés.

Sur les brisées des tubes imparables de la première livraison de Katie White et Jules de Martino – That's Not My Name, Great DJ, Shut Up and Let Me Go – les afficionados du couple anglais péroxydé espéraient entendre à nouveau quelques perles pop aux ficelles mélodiques aussi fines que solides.

Las. Ce Sounds from Nowheresville est raté. Et la déception est à la hauteur de l'attente. Surtout en sachant que les deux Ting Tings, en studio à Berlin fin 2010, ont effacé le contenu de leurs travaux – soit une dizaine de titres ficelés – avant de les livrer à leurs producteurs.

Voilà pour la légende. La réalité est tristement tout autre. Après écoute des dix titres qui forment le deuxième album des Ting Tings, on se demande où est passé le mojo des sorciers mancuniens, tant ce Sounds from Nowheresville est décousu et, plus globalement, mauvais.

Si le grandiloquent, martial et initial Silence se révèle assez chiant m