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Libération

Les demoiselles d’honneur

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Trois pistes à suivre parmi la vingtaine de noms, souvent méconnus, à l’affiche de cette édition.
publié le 20 mars 2012 à 0h00
(mis à jour le 20 mars 2012 à 17h30)

Même celles et ceux qui suivent d'assez près l'actualité musicale peuvent avoir un peu de mal à se repérer dans le casting des Femmes s'en mêlent. Mais il ne faut rien y voir de dissuasif, bien au contraire. C'est juste qu'ici - un peu, dans la taille au dessus, comme aux Transmusicales de Rennes ou, côté indé expérimental, Sonic Protest et le Mo'fo -, il est conseillé d'apporter sa boussole ou, à l'inverse, de consentir à se laisser porter par tel pressentiment, telle rumeur. A partir d'aujourd'hui, une vingtaine de noms battent le pavé ou la campagne. Parmi ceux-ci, en sus de la térébrante Mirel Wagner sur laquelle on s'ébaudissait en fin d'année (Libération du 14 décembre), voilà trois candidates susceptibles de rallier les suffrage(tte)s.

Dillon

Deux syllabes qui, après avoir été le patronyme d'un acteur américain culte des années 80 et le nom d'une marque de rhum martiniquais, introduisent désormais une jeune chanteuse (23 ans), apparue l'an dernier. Brésilienne établie à Berlin dès ses 18 ans (après avoir découvert un jour l'Autriche et Cologne en vacances - drôle d'idée ! - avec sa mère et son frère), Dominique Dillon brode une pop de chevet - piano et machines pour l'habillage - dans un premier album à peine plus bruyant que son titre, This Silence Kills, où elle présente une moue boudeuse («une expression intrigante» préfère-t-elle corriger). Revendiquant l'isolement dans une ville dont elle assure ne rien connaître de l'effervescence scénique et