Apparu en 1997 dans le giron d’une Journée internationale de la femme, le festival Les femmes s’en mêlent n’a depuis jamais vraiment changé d’éthique étique. Question de moyens, certes, mais aussi de cap, soigneusement maintenu vers des horizons artistiques de préférence insoupçonnés. A l’heure de souffler ses quinze bougies, la manifestation continue d’inspirer le respect et la bienveillance, tant elle offre chaque année la garantie de sortir des sentiers battus en déclinant sa thématique sur tous les tons pop (rock, folk, chanson, electro) à travers une myriade de lieux désireux d’aligner des noms sonnant comme à peu près autant d’invitations à l’exploration.
De Paris (six salles, dont l'Alhambra, le Point éphémère, l'Institut suédois…) au fin fond de la province (Brive-la-Gaillarde, Arles, Feyzin, Grenoble, Mâcon, Ajaccio…), une vingtaine de chanteuses et de groupes partent ainsi en goguette, parmi lesquel(le)s Dark Dark Dark, Mirel Wagner, Mensch, Dum Dum Girls, Thus : Owls, My Brightest Diamond, ou, entre autres postulantes, Dillon (lire ci-contre).
Fondateur du festival, lancé sur des bases francophones (la Grande Sophie, Cornu, Dit Terzi) vite élargies, Stéphane Amiel détaille la foi qui, par-delà les vicissitudes, continue de l’animer.
Une vision globale du festival?
Nous ne sommes pas là pour tout juger, tout voir. En tant qu’organisateur, on veut aussi se laisser des surprises. Après, l’idée c’est de tenir, et de préférence pour de bonnes rais