La cinquantaine désormais irrévocablement entamée, Madonna continue d'écarter les cuisses pour attirer (?) le chaland. C'est du moins ainsi, après la campagne d'affichage de sa précédente campagne, le Sticky and Sweet Tour 2008, qu'on la découvre sur une photo promotionnelle accompagnant son nouvel album bombardé aujourd'hui en sortie mondiale. A 53 ans, Madonna tente donc de ne pas décrocher en campant sur des positions «sexy», bénignement vulgaires, que d'aucuns pouvaient jadis trouver émoustillantes (période In Bed With Madonna) et, aujourd'hui, juste tristounettes.
Piédestal. Le nouveau disque s'appelle MDNA, ce qui voudrait faire «mode», mais accuse déjà un temps de retard : MGMT, puis SBSTRKT ou HTRK sont passés par là. Gommer les voyelles (moins le «A» de référence) ne suffit pas. Restent d'autres interprétations possibles : MDNA pour My DNA (mon ADN), ou une allusion extatique et subliminale au MDMA. Mouais.
Pour l'alchimie pop, Madonna a pris l'habitude de recruter à chaque fois un acolyte, là encore censé la maintenir à flots. Jacques Lu Cont (des Rythmes Digitales) Mirwais (ex-Taxi Girl), ou Timbaland ont déjà rempli, avec un succès inégal, cet office qui étrangement échoit aujourd'hui (car David Guetta était trop connoté Black Eyed Peas ?) à un autre Français lequel, pour s'en tenir à une litote, n'est pas exactement le plus captivant de sa génération, Martin Solveig. Le DJ a produit l'essentiel du disqu