On a tous en tête cette mélodie. 1976, Oxygène révèle Jean-Michel Jarre et résonne aux oreilles du monde entier. 18 millions d'exemplaires sont vendus. Un succès planétaire pour cet ovni qui reste dans les annales de l'histoire de la musique. La preuve : trente-six ans après, Oxygène est au programme de Nuits sonores, revisité par Danger, Acid Washed et Arandel pour inaugurer cette édition anniversaire. Trois sons, trois univers très différents, la promesse de sets audacieux.
Invité d'honneur, Jean-Michel se dit très honoré et apprécie la pluralité des versions potentielles, techno ou acoustique. D'autant plus qu'il entretient avec ce disque un rapport particulier : « Je ne suis pas obsédé par Oxygène mais il se trouve que le premier succès vous colle toujours à la peau. Au delà de ça, la face A du vinyle a un côté dévertébré, comme si la musique était en suspension. Il était primordial qu'aucun son ne soit identique. C'est ce qui en fait un objet si singulier. »
Un des représentants du projet Arandel, de la génération french touch des années 90, confirme le caractère incontournable de ce morceau : « C'est une pierre angulaire dans l'histoire de la musique électronique populaire. Cela a donné un coup de projecteur incroyable à une musique réservé à un public averti. Même si nous n'avons pas été biberonné aux synthétiseurs, nous sommes très excités par le défi de rendre cette matière moderne. »
Et pourtant... Moderne était déjà la po