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Une nuit avec Vincent Carry et sa «famille»

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Samedi soir, nous avons suivi Vincent Carry, directeur de Nuits sonores dans les coulisses des anciennes usines Brossette. Retour sur une soirée spéciale anniversaire.
publié le 20 mai 2012 à 20h38

Les Nuits sonores fêtent leurs 10 ans. Quoi de plus normal pour un anniversaire que de se retrouver en «famille» ? Pour la dernière soirée aux anciennes usines Brossette, Vincent Carry et son équipe ont réuni un «Secret stage» de haut vol. Des potes pour la majorité, familiers du festival. De 21h à 6h30, Black Lips, Oxia, Clara Moto, The Hacker vs Gesaffelstein, Dixon, Ricardo Villalobos, Brodinski vs Agoria vs Laurent Garnier se sont succédés sur la scène 1 devant une foule proche de l’extase mystique.

Début de soirée, on retrouve Vincent Carry fébrile au «Bar Pro», pas étonnant avec quinze heures de sommeil cette semaine. Le directeur fait le job. Il bichonne Jeremy Rifkin, special guest du Labo des festivals, accueille chaleureusement les artistes et converse amicalement avec les partenaires. Bref, on vous passe les détails. Ce côté relationnel et politique, Vincent Carry l'assume pleinement: «Je suis un animal politique. Un projet culturel comme Nuits sonores nécessite de parler aux élus et aux partenaires.»

La soirée se poursuit à la cantine réservée à l'organisation. Autour d'une grande tablée, Laurent Garnier, Seb alias Agoria, Vincent Carry et sa garde rapprochée se retrouvent autour d'un verre de rouge et de quelques victuailles. Ambiance bonne franquette. «La force de Vincent, c'est de rassembler. C'est un père de famille qui fait attention à ses enfants, à ses amis. On se sent chez nous à Nuits sonores. Quand j'ai un problème, je sais que je peux compte