Où écouter ce week-end dans le même lieu des groupes lituanien, luxembourgeois, grec, finlandais, slovaque, maltais, tchèque ou encore estonien? A Bakou, samedi soir, où a lieu l’Eurovision, grand-messe musicale audiovisuelle continentale annuelle? Diable, non.
Depuis ce vendredi – et jusqu'à dimanche – se déroule à Clermont-Ferrand la septième édition d'Europavox. Depuis 2006, à l'initiative de François Missonnier, par ailleurs directeur du rendez-vous musical francilien Rock en Seine, le festival auvergnat s'emploie à réunir sur la même affiche des formations et artistes en provenance d'une trentaine de pays européens, sélectionnés parmi quelque 1.800 noms proposés initialement par les informateurs des programmeurs. Objectif: proposer trois jours durant, sur différentes scènes de la préfecture du Puy-de-Dôme, des expressions musicales et linguistiques aussi diverses que possible. De la chanson au rock, la pop, la folk, en passant par le hip-hop et l'electro.
Si chaque concert est emmené par un «grand» nom (The Hives, Dionysos, Django Django, 1995, Agoria... ce week-end, consulter le programme intégral ici), ce dernier emmène dans son sillage des artistes totalement inconnus dont certains ne le resteront pas. Ainsi, la Danoise Agnès Obel s'est-elle produite anonymement à Europavox avant de devenir la coquelu