Ce week-end à Rio de Janeiro, Seu Jorge et M (Mathieu Chedid), parrains de la première édition du festival Encantado, s'uniront, à l'aube du troisième Sommet de la Terre qui se tient dans la ville (lire aussi pages 18-19), pour donner un coup de projecteur aux efforts menés par la favela du Vale Encantado en vue de s'inscrire dans le développement durable.
Eparpillées dans la plus vaste forêt urbaine de la planète (Tijuca), la quarantaine de favelas accrochées à flanc de collines autour de Rio de Janeiro ont le plus souvent été médiatisées pour cause de violences et de trafic de drogue. Depuis quelque temps, la communauté du Vale Encantado du Alto da Boa Vista a décidé de prendre en main son destin en se regroupant en coopérative afin d'œuvrer à la préservation naturelle du site et de permettre le développement d'activités éco-touristiques. Les objectifs de son président, Otávio Barros : « Agir sur la création de partenariats pour la protection de la nature et le développement durable des 42 familles qui vivent sur les lieux.»
Avec l’appui de l’ONG franco-brésilienne Abaquar - présidée par Jérôme Auriac -, qui coordonne dans le monde entier des projets de lutte contre la pauvreté et pour l’accès à l’éducation, une coopérative a pu se créer pour mettre en œuvre des activités éducatives (dont la formation de guides de visites éco-touristiques) mais aussi l’aménagement d’un restaurant. Sa spécialité, la cuisine agro-forestière bio cultivée dans les pota