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Interview

Blitz The Ambassador, le temps du «(g)RIOT»

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Le New-Yorkais d'origine ghanéenne et son groupe de hip-hop africain arrivent à Solidays. Rencontre.
Blitz@Joe's Pub (photo Derrick Gomez) (DR)
publié le 21 juin 2012 à 18h38

Découvert aux Transmusicales 2010, Blitz The Ambassador enchaîne depuis les dates en France et en Europe. Originaire du Ghana, le new-yorkais et son groupe - mélange phénoménal de hip-hop et de rythmes africains - sera sur la scène de Solidays ce vendredi. Son troisième album (g)RIOT, enregistré en partie au Mali et au Ghana, sortira au printemps 2013.

Stereotype était un album hip-hop classique, Native Sun est un retour aux sources... comment définissez-vous l’identité de votre nouvel album (g)RIOT ?

Stereotype est le reflet de là où j'ai habité pendant dix ans, New York. Puis j'ai réalisé qu'il manquait beaucoup de mon histoire, et je suis revenu à ce que j'étais en tant que personne, aux influences musicales de mon enfance, l'afrobeat, le highlife. (g)RIOT est basé sur les racines de la musique africaine, pas forcément ses formes plus contemporaines. J'intègre des éléments hip-hop pour trouver les similarités entre le griot du Bronx et le griot ouest-africain.

Vous avez découvert le hip-hop à 12 ans, le jour où votre grand-frère a ramené une cassette de Public Enemy... Quelle était alors l’importance du hip-hop en Afrique ?

A cette époque, on commençait à entrevoir une définition plus globale de ce que voulait dire «être noir», mais les jeunes n’avaient pas la parole. Certains n’ont pas aimé ce qui s’est dit ou la manière dont c’éta