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Critique

Le pas jazzé de Kochoyan entre Isère et Loiret

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Casquettes . Déjà à la tête de plusieurs festivals, dont Orléans’Jazz, le pianiste s’installe à Vienne.
publié le 28 juin 2012 à 22h36

Apeine quitté l’enceinte du Campo Santo, l’emblématique cloître aux arcades d’Orléans, écrin rêvé pour les manifestations culturelles d’envergure comme le festival Orléans’Jazz, qu’il est déjà temps de rejoindre, plus au sud, le théâtre antique de Vienne, autre site historique de 7 500 places.

Ainsi l’a souhaité Stéphane Kochoyan, pianiste et nouveau récipiendaire du poste de direction de Jazz à Vienne, l’un des festivals majeurs en Europe : après trente ans de service, son fondateur Jean-Paul Boutellier, a en effet cédé la main de cet événement qui accueille 150 000 festivaliers chaque été et qui vient de passer du statut associatif à celui d’Epic (établissement public à caractère industriel et commercial) pour pérenniser cette manifestation de la région Rhône-Alpes financée à 80% par le public et les partenaires, pour un budget de 4,5 millions d’euros.

«Fondu enchaîné». Après le passage éclair de Christophe Bonin à la tête de Jazz à Vienne, Stéphane Kochoyan, candidat entre trois finalistes de la précédente sélection, a donc repris le flambeau. Ce Nîmois de l'Académie du jazz assure déjà depuis de nombreuses années la direction artistique de divers festivals, notamment les Enfants du jazz, les Fêtes latino-mexicaines de Barcelonnette, ainsi que les festivals de Nîmes et d'Orléans. «Cette prise de fonction s'effectue comme un fondu enchaîné. Jazz à Vienne a une forte identité et un excellent bilan, ainsi qu'une équipe déjà en place compétente et dynamique