Le studio de Para One est niché dans la verdure, au fond d'une cour d'immeubles du 11e arrondissement parisien. Un studio où se cotoient notamment Surkin, avec qui Para One a co-fondé le label Marble, et Micky Green, dont il va produire le prochain disque. C'est là que Jean-Baptiste de Laubier (son vrai nom) nous a reçu pour parler de son nouvel album, Passion, de son plaisir de travailler avec d'autres artistes, et de son projet de film.
Vous avez débuté dans le rap avec TTC, votre premier album solo vous a classé dans la scène électro, et avec Passion, on a encore l'impression d'un nouveau départ...
Beaucoup de gens me disent que c'est un disque pop. Pour moi, il s'agissait une démarche expérimentale. Avec quelques éléments pop, mais concassés au milieu de beaucoup d'autres styles... En fait, j'ai dû digérer le tout en faisant la production: au final le son est assez limpide et clair, et le disque est beaucoup plus accessible que prévu. Je suis le premier surpris, je pensais qu'il y aurait des réactions marquées, de rejet ou d'adhésion, et finalement, on me dit que c'est le disque le plus large que j'aie jamais fait... J'ai atterri là sans le vouloir, par des voies détournées, ce n'était pas la démarche initiale.
Quelle était-elle, alors, la démarche initiale ?
Je ne sortais plus que des remix ou des collaborations sur des titres très clubs, et je voulais faire un album "domestique", à écouter chez s