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Critique

Fnac Live se met en quatre

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Installé place de l’Hôtel de Ville, le festival gratuit présente, entre rock, rap et electro, une des affiches les plus pertinentes de l’été.
publié le 18 juillet 2012 à 20h46
(mis à jour le 19 juillet 2012 à 12h43)

Officiellement, le festival Fnac Live «passe la seconde». La manifestation est néanmoins plus ancienne, si l'on se souvient qu'inaugurée l'an dernier sous cet intitulé, elle a en réalité suivi les brisées de Fnac Indétendances qui, plusieurs années durant, sonorisa les berges de la Seine dans le cadre de Paris Plage. Désormais disjoint de l'opération estivale chaperonnée par la mairie de Paris, même si les dates coïncident encore (Paris Plage installant ses transats à partir de demain, et jusqu'au 19 août), le festival a par la même occasion changé en 2011 de direction artistique et de site, pour squatter le parvis de l'Hôtel de Ville.

Pendant quatre jours (1), une petite trentaine d'artistes et de groupes vont ainsi défiler gratos devant quelques dizaines de milliers de personnes, offrant au passage un niveau de jeu a priori plus élevé que dans quantité de rendez-vous saisonniers à 30 euros la journée. Cherchant à éviter le choc frontal dans une Ile-de-France de plus en plus embouteillée entre Solidays, qui donne chaque année le top départ du trekking pop, et Rock en Seine, qui solde fin août l'acouphène (pour s'en tenir à l'offre francilienne), l'«agitateur de curiosité» (ancien slogan de l'enseigne) prône au contraire une forme de complémentarité, ainsi argumentée par Benoît Brayer, chargé de l'action culturelle : «Nous avons commencé notre affichage après Solidays, pour ne pas nuire à leur fréquentation ; et Rock en Seine impose une exclusivité terri