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Aux Vieilles Charrues, Dylan enfin au menu

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Festival . Pour sa 21e édition, le rendez-vous breton s’offre la légende folk dimanche en tête d’affiche.
publié le 19 juillet 2012 à 20h36
(mis à jour le 20 juillet 2012 à 14h19)

Claviériste ou guitariste ? Bavard ou total mutique ? Affable ou connard ? Tubard planétaire ou protestsinger ? Visible sur écran géant ou simple fourmi discernable par le festivalier planté à des centaines de mètres de la scène principale ? Alors qu'ils ont pris leur plus solide marteau pour attaquer leur (gros) cochon et s'offrir la statue folk américaine Robert Zimmerman, les organisateurs de la 21e édition des Vieilles Charrues, qui se déroule depuis hier et jusqu'à dimanche à Carhaix, dans le Finistère, ont le sommeil agité. Quel sera le Bob Dylan qui montera sur la scène de Kerampuilh, dimanche à 18 heures, pour quatre-vingt-dix minutes de concert ?

Arthrose. «C'est bien simple, je n'y croyais plus ! avoue Jean-Jacques Toux, animateur du festival centre-breton. Son nom était devenu une blague entre nous. Depuis quinze ans, on fait une offre chaque année. Mais, normalement, on arrive trop tard dans sa saison.» C'est dire si l'attente est grande du côté du plus grand raout musical de France - 212 000 spectateurs payants l'an passé sur quatre jours, soit 53 000 par jour -, lequel, après les Blues Brothers, Trenet, Iggy Pop, James Brown, Hallyday, Arcade Fire, Ben Harper, Scorpions, Springsteen, Muse, Lou Reed l'an passé et Yannick Noah (on rigole…), va épingler la légende sixties dans son livre d'or. Mais pour l'autographe, il faudra sans doute repasser.

Mercredi soir, Dylan, qui se produisait à Lyon aux Nuits de Fourvi