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Libération

Sonny Rollins, colosse qui ne s’érode pas

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Jazz . En concert ce soir à Marseille et dimanche à Marciac, le sax devient citoyen d’honneur à Antibes.
publié le 24 juillet 2012 à 19h46

«Tenez-vous prêts au Palais Longchamp, nous arrivons dans quelques jours», pouvait-on lire sur le site officiel de Sonny Rollins, en avertissement aux fans qui l'attendent pour sa première visite au festival Jazz des cinq continents à Marseille, en clôture ce soir, avant une ultime date française le 29 juillet à Marciac, dans le Gers.

Club. Mis en ligne en même temps, un autre message au format tweet apparaît sur sa page d'accueil : «Merci, Juan-les-Pins et tout le monde en France», rédigé dimanche dernier après sa venue dans la pinède. Parrain de la 52e édition du festival Jazz à Juan qui vient de s'achever, le charismatique saxophoniste ténor est devenu, à cette occasion, citoyen d'honneur de la ville d'Antibes-Juan-les Pins, intégrant le club fermé des promus déjà distingués, entre Picasso et Keith Jarrett.

Née le 7 septembre 1930 à New York, l'icône jazz poursuit ainsi, ces dernières années, sa longue carrière bordée d'une haie d'honneurs. En 2010, lorsque Barack Obama lui accroche, en même temps qu'à Meryl Streep, la médaille nationale des Arts américains, on vante «ses sensibilités mélodiques, son style de jeu, ses solos qui ont enchanté les foules et influencé des générations de musiciens depuis plus de cinquante ans».

L'année 2011 n'est pas en reste. Créé en 1978, le Kennedy Center, qui honore annuellement cinq personnalités dont «la contribution artistique a irradié la vie culturelle de la nation et du monde»